Tja, das war ein Professor bei dem ich Kurse in französischer Litteratur hatte, bei ihm hätte ich die Soutenance meiner Maitrise machen sollen. Ich habe noch nicht erwähnt dass das Thema, er hatte es vorgeschlagen, „Forme et Contenu“ der Feuillets d Hypnos von René Char war.
Ich habe ihn ja vor 30 Jahren gesehen, auch heute ist er noch in Form siehe https://www.dailymotion.com/video/xdcjrs
Ich habe zur Vorbereitung alle möglichen Texte und Werke der Sekundärlitteratur gelesen. Jean-Claude Mathieu war da sehr kompetent. Er hat meines Wissens René Char persönlich gekannt.
Rückblicken muss ich sagen dass ich um diese Zeit auch Artikel gelesen habe die René Char sehr kritisch beurteilent, das heisst negativ, und insgeheim musste ich diesen Verfassern recht geben. Ich habe versucht sie zu ignorieren. Aber irgendwie ging es nicht.
Die Kritik fusste auf der Bewertung der Litteratur. Zum Teil war es auch eine Kritik am Strukrutalismus.
Zugespitzt ausgedrückt, die Frage kam auf : Was ist an dieser Prosa so grossartig. Das alles sind Gemeinplätze.
Nun zurück zu den Feuillets d Hypnos. Sie haben eine Art aphoristische Form. Sie geben die Gedanken René Chars wieder als er im Widerstand gegen die deutschen Besatzer war . Es waen Eindrücke die er niederschrieb.
Die Schwierigkeit bestand sicher darin die Form abzuhandeln. Denn es waren ja keine klassischen Aphorismen. René Char hat sie selbst auch nicht so gesehen. Heute erscheint mir das als Notitzen.
Damals wie heute vermisse ich etwas wie Humor. Es ist sehr ernsthaft. Dies geht sicher auf die Situation zurück.
Damit komme ich auf den Contenu, den Inhalt.
Es war schwer dies Abzuhandeln, wie im folgenden zu sehen hat Jean-Claude Mathieu da schon viel geschrieben :
Extraits POESIE ET RESISTANCE, Jean-Claude Matheiu
p. 91 : l’histoire est alors si monstrueusement oppressante quelle détermine les situations, les réactions des individus; elle transparaît dans l’écriture, dans ce qui est dit, et plus encore dans la diction : accent angoisé ou marque impérieuse de l’énonciation, changements de rythme, à-coups de la syntaxe, montée irrépressible de certeines métaphores …
p. 92 : L’avant-monde: au mois de juillet 1939, dans l’hypnose de Paris, capitale parjure, se dégage sans faiblir des sommations et reprendre un moment la vie comme…
p.93 L’inondation, l’hypnose, les deux métaphores majeures du mal historique
p. 94 l’homme fuit l’asphyxie
p. 96 l’hypnose rejoint l’inondation et l’épidémie – la peste brune du nazisme – dans la représentation métaphorique d’un mal qui est l’effacement même de toute limite; angoisse, anguille, insaissisable, insituable L’action invisible de l’Hypnose dresse dans les nuits des silhouettesdes somnambules en arrêt, de dormeurs debout, une femme évidée, désagrégée, retournant à l’élémentaire, son enfant dans les braus au milieu de l’indifférence de la rue (éléments) un reclus fasciné par un manège répété de violences („Violences“) par „sommations“, injonctions et intimidations – celles de HItler sur l’Europe – l’hypnose desapproprie, prive le sujet d’un corps, d’un nom, d’une voix… RESISTANCE, p.. 96
Elle s’empare de tous les leviers de l’activité et du loisir engouffrant entre les arbres, voix de la morte dont la bouche n’est que trou de boîte cranienne, lugubre radiographie… p. 96
La force de la vision de Char tient au lieu qu’elle établit entre cette passivité imposée et l’oubli d’un deuil, celui des enfants d’Espagne. Hypnose, oubli de l’Espagne sont nommés d’un même souffle: „…dans l’hypnose de Paris, capitale parjure („Mille planches“), la langue espagnole, précisement, offrira plus tard un terme pour cette néantisation qu’opère l’hitlérisme, l’exercice de la terreur, l’application du ‚Nada‘
p. 97 – Billet à F.C., IV : Le poème 1939 en appelle contre cette amnésie du massacre de ceux qui étaient des doubles animaux; dans ces bois d’oliviers descendant jusqu’à la mer, des enfants libres crevaient, en se jouant, l’oeil solaire; alchimie d’un climat, quintessence de l’eau pure et du sel, parfaits mirroirs de leurs yeux fertiles, ils étaient le prisme duciel et de la femme.
p. 97 se détourne scandé stigmatise l’attraction inverse, le vide hypnotique qu’installe un grand magnétiseur… (L’hypnose porte disparu l’objet aimé, sans souvenir même…) …contre l’oubli du deuil, l’écrit se fait mémorial…
p.97/98 : La „tyrannie diffuse“ de l’optimisme „qui ignore, refuse de deuil, est la plus méprisable forme de cette hypnose“.
p.106 Les carnets de notes commande la S. AP. des Basses-Alpes
p. 107 „un degré de plus est franchi en 1943: L’ampleur du poème n’est plus possible, seul le laconisme de la note „affecté par l’événement“ survit précairement (FdH).
p. 108 rch : la vie est un noeud de vipères, c’est sûr, mais à quelques mètres au-dessus du niveau de la vie court la clarté, la beauté, … …ces fusées que nous sommes un si petit nombre à connaître, à tenir dans notre coeur, notre regard…
Char — Céréste 1941/1944
Décembre 1941 rch: seuls demeurent/ (les poèmes…) …resteront longtemps inédits, aussi longtemps qu’il ne sera pas produit quelque chose qui retournera entièrement l’innommable situation dans laquelle nous sommes plongées (p. 111). p. 114
Dès lors aue le monstrueux se concrétise dans l’histoire, et ne se limite plus au Minotaure d’un labyrintyhe personnel, resurgit le poème en prose qui va concentrer, entre 1938 et 1943, toute la force d’endurance et de résistance dont le langage est susceptible… p. 115
En un temps qui favorise les retournements et les renoncements des individus, le renonciation à visage de lâche » la poésie appellera moins à la rupture qu’au combat de la perséverance (Hypnos 93)
P. 119 La „dislocation“ du sujet, „la fureur pulsionnelle“ n’ont pas disparu de ces poèmes, elles y deviennent „agiles et recevables“. La peinture de Courbet ou de Corot avait servi de médiatrice entre l’écriture et le sensible, et c’est maintenant Georges de la Tour (avec Héraclite) qui est évoqué comme celui qui a rendu agile cette dislocation…
P. 120 – DUREE – INSTANT – APPARITION
la durée resulte de la brisure du temps présent commun le sujet du poème est non un être, mais son avènement dans le champ du „je“. Dès l’incipit, l’autre et le je s’impliquent mutuellement… p.121
différents types d’incipit
incipit = premiers mots d’un manuscrit, d’un livre..
a) incipit lyrique (vocatif):
l’objet, destinataire de la parole, est mis en avant, et le „je“ est alors enveloppé dans l’autre, soit qu’il prenne place dans une relative déterminant le vocatif, soit qu’il interrompe par une question le déploiement de cet autre
b) incipit déictique:
le geste introduit un tableau, un portrait, soit directement symbolique du sujet (l’absent, le poète)
cette femme à l’écart
ce frère brutal
c) l’incipit analytique (circonstant):
Dans ces ouvertures laterales, un détail entr’ouvre l’alchimie d’une ‚matière-émotion‘ dont le sujet n’est qu’un élément et dont le moment central – la mutation, la rencontre – n’apparaît que plus tard dans le texte. p. 122
p. 123: des formes syntaxiques assez parallèles pour souligner l’enchaînement d’étapes successives réalisent cette transformation d’un événement, en vérité d’un commun présent
Figures anaphoriques
l’élément récurrent est le sujet „je“ en tête, et la variable un
prédicat verbal au passé composé découpant le temps en sections fixes, résorbant la réserve d’inconnu de l’avenir par la date et la prévision, le calendrier vole en éclats dans le texte de Char : « … le calendrier mis en pièces après quelque naufrage hilerant » ( Dehors); « …le calendrier le premier tué… » (A Lély, 11 octobre 1939)
Note p.123, tome II POESIE ET RESISTANCE
Sera-ce tjs tout bénéfice au conservateur du phare le calendrier mis en pièces après quelque naufrage hilarant … (dans DEHORS LA NUIT EST GOUVERNE, 1937-1938)
la troisième personne peut aussi être le sujet répété de prédicats changeants…
„elle est venue par cette ligne blanche… elle passa les grèves machinales; elle passa les cimes éventrées… Elle est venue, cygne sur la blessure, par cette ligne blanche…“
P. 124: la liberté s’alchimise dans son parcours et y dissémine son noyau signifiant, la séquence consonantique l – b (L-B) „empêcher le cercle de se boucler“
p. 125: un second type de fragmentation est réalisé par la ramification de déterminantes successifs. La forme la plus fréquente est celle d’un vocatif prolongé par cet ‚adjectif syntaxique“ (Benveniste) qui est relative, qui permet d’incorporer aux déterminations la dimension temporelle
„Femme qui vous accordez avec la bouche du poète…“
l’imulsion donné par l’invocation se propage en métaphorisation simultané de l’homme et de la femme – … – selon un double registre,
celui d’une croissance
„graine captive
pollen des fleurs“
„bruyère d’ossements“
et celui d’une distance préservé
„hauts murs, givre de médium illimitée…“
p. 125: la direction et la hiérarchisation de la phrase, qui passe du vocatif à l’impératif, puis à la finalité de cette demande („Femme qui… – déposez afin qu’il demeure l’homme qui…“ accomplit le rapport d’allégeance qui fait de la femme exaltée la dépositaire d’un pouvoir qui permet à l’homme d’être indéfiniment désirant.
p. 126:/p.131:
fragmentation métaphorique par détermination
successive
„Enfants qui… Enfants, ô…
enfants aux yeux de limon
les déterminants diversifient leurs formes, relatives, qui nomment la
réalité passé (qui cribliez) opposition lyrique / enfants, ô …)
ou épithète de nature (enfants aux yeux de limon…)
p.131:math la fragmentation est la lutte qui, en le dissociant, fait s’effondrer le mal
deux types d’antagonismes
a) contraires (alliance)
différences qui s’échangent et se cumulent
b) l’antagonisme contre le mal
p. 132: Quand le règne de la terreur exige une „contre-terreur“ (Hypnos), la contradiction à mort anime chaque étape de la scission, et provoque la décomposition du mal, desagrégation et pourrissement.
p. 133: L’isotopie de l’état intermédiaire remplace celle de la contradiction (note) L’adversaire, se dérobant, reste le vertige: l’affrontement doit être retrouvé à l’horizontale p.133
p. 144: la fumée signalerait le fonctionnement : „Inversement l’homme, on l’a vu, essaie de soustraire la femme, la mère à la sphère de Dieu… Le motif resurgit a propos de Roger Bernard…“ p. 147, note 173, Jean-Claude Mathieu, II POESIE ET RESISTANCE
P. 136 : Le mantien de la force
– en s’acheminant vers son terme, le poème fait de son énonciation un acte d’engagement, dont l’engagement corporel peut prendre le relais à l’instant où la parole cesse.
.- à travers la parole s’accomplit particulièrement par:
a)
le passage de l’impersonnel à l’énonciation personnelle. Ce qui était d’abord à distance d’universel ou de tableau s’exalte dans le mouvement par lequel le „je“ le prend en charge et s’en affirme responsable
l’impersonnel : pluriel
je : singulier
b)
la transformation de la distance temporelle
l’imminence du futur
dernier stade :- l’exhortation de l’impératif
trois types:
a) présent initial:
l’ensemble du poème demeure en un présent, qui se modifie
interrogatif _ _ _ _ affirmatif
se modifie
présent _ _
futur interrogatif
b)
passé composé initial
le glissement reste ici à l’interieur des temps du „discours“ (Benveniste), du „monde commenté“ (Weinreich), et l’assise d’un passé composé, la stratification de plusieurs élèvent jusqu’au point où ces actes passés déclarent leur effet présent. (J’ai lié…, congédiée… pris…, j’entre… calendrier).
p. 138
C) Imparfait initial
– les événements semblent se raconter eux mêmes
p.137 Des imparfaits déploient des scènes dans lesquels le locuteur peut avoir été acteur.
p.138: renforcement de l’énonciation personnelle pour faire de la parole un acte.
Les temps commutatifs (présent, passé composé, futur) qui établissent une tension plus grande entre le locuteur et son destinataire dominent et résorbent le récit, lorsque le poème a commencé par un tableau du souvenir, surtout le poème va vers l’assertion finale d’un présent.
Mais ce présent ne se superpose pas exactement à la forme grammaticale du présent du verbe ou d’un adverbe. C’est un présent partagé, commun, obtenu au terme du poème. De là une nomination apparement redondante: atteindre la rencontre du présent (l’objet de la rencontre, du partage).
p. 139: – ce qui donne sa tension à la dernière phrase du poème est; presque tjs, la conjonction d’une force illocutoire vive – énonciation d’ordres, de promesses, d’assertions, d’interrogations – et designifiés qui dénotent un allègement, une disparition invisibilité.
p. 140: vigeur illocutoire des voeux et des exhortations finaux
– ou des questions au futur prenant à partie („avez-vous…?“)
– ou à témoin („saura-t-il“) un destinataire, et tenant de susciter
un inconnu dont l’inconnaissance est préservée par la tournure interrogative.
– ou des assertions qui modalisent aussi, un verbe de savoir ou de refutation d’une erreur
– des termes dénotant l’intensité d’une existence marquent sémantiquement la force affirmative de cet être
VISAGE HISTORIQUE
excès degré
d’intensité
maximale
déploiement narratif
d’une fragmentation pulsion
repulsion
directement
maximale
déploiement narratif
d’une fragmentation pulsion
repulsion
directement
dénotés par
les mots
point de rupture
(rature)
cri, vue;
l’épure
fantasme originaire de
l’angoisse ou de
la jouissance
p. 157: Dans l’énoncé, le vocabulaire fait du mal nazi une opacité qui étend l’indifférencié, une emprise nouée aux corps de ses victimes, totalitarisme massif d’un absolu équarisseur auquel tende de s’opposer la pluralité de „mille planches de salut“.
p. 158: les marques grammaticales d’un dégré d’intensité, d’un paroxysme qui atteint une limite: intensifs (la lutte si noire… intensifs – exclamatifs marquant impetueusement la participation affective du sujet, le surgissement de sa voix dans l’énoncée (tellement, j’ai faim les absolutisants, qui radicalisent une prolifération (nous n’en avions jamais fini) les épithètes portant à un dégré d’intensité extrême les substantifs qu’ils déterminent (medium illimité,)
– les index de la tension vers une limite, soit nominaux au sommet du coeur) soit prépositionnels
– les différentes figures de nomination indirecte, paradoxale, visant un indicible (champ, je t’appelle) affirmation renforcée par emmul de deux sèmes négatifs (sans renoncer)…
p. 159: oxymores qui désignent le paradoxe des contrevaleurs nazies, ou la positivité du négatif, de la ruse, du masque pour les résistants (abreuvait son zénith dans la terre des caves.)
LA MISE EN RELATION SYNTAXIQUE _ POLES OPPOSES
– les verbes transitifs (échangeurs) (à la frontière de deux substances herbe/fer _ _ fouiller
p. 159: – la phrase place souvent cette action, qui est riposte, entre deux poles, un point d’arrachement et un horizon visé Un circonstant d’origine („de…“), un verbe dénotant un parcours et parfois une subordonnée finale véctorisent l’action verbale (Je m’élevais des lions ailés de la moisson jusqu’au cri froi de l’anémone)…
p. 159: dans la subordination ce sont les finales (sous la forme légère pour + Infinitif et parfois „afin que“) indiquant l’ouverture du présent et soulignant la continuité de l’action volontaire, puis les consécutives (si… que) marquant le saut d’une intensité à une imitation, qui sont les plus fréquents…
p. 160:
– les ruptures de la phrase miment l’effondrement de ces mouvements sous le poids du mal et la réaction impulsive du sujet. L’intolérable ne peut être intégré par la syntaxe…
– infinitifs, exclamatifs de l’inactualisable (vivre avec de tels
hommes)
– exclamationzs du rejet (miroir de la murène, miroir du vomite…)
p. 160: Math
suspens d’un sujet devant l’inacceptable (comment son bras tiendrait-
il)
le nazisme est vampirisme; le miroir ne reflète pas, mais absorbe et excrète…
p. 160: le carnet sans dates s’est délié en feuillets; le livre, en les numérotant, reconstitue une succession. L’imprimé relie les fragments. De quel ordre est ce lien … ? Si la totalité ne peut être actualisée (Note : Il est arrivée à René Char de comparer l’homme à un dortoir, dans lequel, par moment tel dormeurs’éveillerait, conscience clignotante au milieu d’endormis note 220,
p. 162, tome II), le fragment signifie son rapport à ce qui l’excède;
– les formes, très diverses linguistiquement, mais très convergentes poétiquement, qui réalisent cette mise en relation de l’actuel et de l‘ inconnu
(Peut-être aurez vous la chance … ?) p. 162
p.160 Entre les êtres, ou entre le poète et les êtres qu’il nomme, il y a moins question et reponse qu’appels simultanés qui se croisent, reconnaissance dans le combat des différences, écart des voix à l’instant de leur rencontre.
p.161: L’ensemble des relations est traduit en violence orale, respiration
…sifflante …asphyxie… désir affamé ou ivresse de torturer…
…alors que la bouche heureuse épelait, lisant dans les flammes pour
l’enfant, la bouch est maintenant si étouffé que seuls les yeux
crient d’horreur…
p.161: C’est l’alternance‘ mêlant répétition et différence, qui fait de la
vie et de la poésie des „mystères“. Le mystère suggère une ‚réserve‘, une dimension englobante qui enveloppe l’inconnu.
p.162: Si la vie est mystère latent, la poésie est ‚mystère en acte‘.
p.162: – verbes de mouvement employés absolumment, isolés par ponctuation, comme si le point d’aimantation de cette marche demeurait dans un invisible au-delà (elle s’en va…). Il est arrivée à René Char de comparer l’homme à un dortoir, dans lequel, par moment tel dormeurs éveillerait, conscience clignotante au milieu d’endormis note 220, p.
p.163:
– les formes qui accomplissent l’échange des éléments, rétablissant une continuité sur fond d’immensité, „attenants“ qui se longent métonymiquement et se prolongent métaphoriquement l’un dans l’autre (le soleil enfoncé dans le bois de la mer), hypallages de la rencontre où les qualités se fluidifient, se déplacent (la rencontre extrêmement odoronte d’une fille), métaphores qui élargissent le corps dans le cosmos (les mains, rivières soudainement grossis).
p. 164:
– les formes du retour — reprise -_ rythme
pour Mystère.doc
le terme de mystère > appara^it dans les textes de cette époque (1940-1941), comme
appara^itront un peu plus tard < les dieux > réservant la relation avec un imprévisible et un
inépuisable que détruirait la prétention à une excessive proximité. p. 161 m ii
… c`est l`alternance, m^elant répétition et différence, qui fait de la vie et de la poésie [Arrière
histoire : la vie reste un mystère en acte p. 11 ] des mystères p. 161
… le caractère alternatif du mystère de vivre … [p. 161]
Affaire terrestre, le mystère suggere une < rÚserve >, une dimension englobante qui enveloppe
d’inconnu. * . Selon lui *
Le combat de la persÚverance. La symphonie qui nous portait s’est tue. Il faut croire Ó
l’alternance. Tant de mystÞres n’ont pas ÚtÚ pÚnÚtrÚs ni dÚtruits. Hypnos 93)
Si la totalité … … `a l`intérieur du poème, des formes de langage manifestent indirectement ce mystère > , ce fond qui deborde et supporte le fragmentaire actuel : Ainsi : les formes, très diverses linguistiquement, mais très convergntes poétiquement, qui réalisent
cette mise en relation de l`actuel et de < l`inconnu > … l`imprévisibilité … (< Peut-^etre aurez-vous
la chance …? Saura-t-il enfin saisir ….?> p. 164 ii
– les formes qui accomplissent l`échange des éléments, rétablissant une continuité sur fond d`<
immensité > : < attenants >
– les formes du retour qui, issues de la rhétorique de l`anaphore, font de la reprise d`une formule
la vision d`un rythme, d`un accord insistant, persistant comme le < mystère alternatif > , m^elant le
retour d`un invariant et des variables …
De telles formules modèlent la phrase selon l`< alternance > , la rythment par leur retour, tout en
soutenant son expansion. p. 163 ii
p.164: femme…
p. 168: En avril 1941, Char ne fait nulle mention d’aphorismes („ou de „propositions“ selon un terme qu’il emploie plus fréquemment pour désigner ces textes) quand il songe à rassembler, sous le titre de ‚Seuls demeurent‘ des poèmes en prose et ‚Le visage nuptial‘. „Propositions subsidiaires“, ces aphorismes qui prolongent ce que l’on croyait achevé, témoignent du supplément perpétuel de l’écriture
…aphorisme 168/169
au lointain préhistorique suggère comme une suppléance originaire des textes aphoristiques, qui s’adjoignent non occasionnellement mais essentiellement au manque, au mystère en acte du poème…
p. 169: Ce n’est pas l’image du miroir, du redoublement réflexif, du rassemblement de poèmes morcélés en une poétique unifiante, qui relie l’aphorisme au poème, mais celle d’une suppléance, d’une assistance et d’une consistance ’subsidiaires‘.
Mathieu p. 171: En 1943, avec l’intensification de la lutte, le manuscrit de Partage formel est abandonné, et les quelques métaphores par lesquelles continuent à se tresser ensemble malgré tout, la poésie et le combat quotidien – „ligne de vol“ du poème semblable à celle de l’avion; rassemblement de l’épars dans le poème, comme on rassembleen hâte le trésor d’un parachutage – sont consignées dans le carnet d’Hypnos. Quelques légères modifications, dont on verra le détail plus loin, interviennent toutefois en 1943/1944: ajoute d’une seconde phrase à XXIX (mai/juin 1943) Jeudi (27 mai ou 3 juin 1943)
Que dis-tu de cet aphorisme sous cette forme: „Le poème émerge… premier)
Dans le manuscrit du recueil, l’aphorisme ne comportait que la première phrase. Retouches à IX et à µXXIV (mai-juin), insertion, non maintenue, dans XXXIV (juin 1943).Feuillet sans date, de la fin mai ou du début juin… „Ton avis s.t.p. sur µ“Un être qu’on ignore“, „Héraclite“, „George de la Tour“. Une lettre de mardi (8 ou 15 juin) propose une nouvelle insertion dans XXXIV. L’épigraphe du recueil est ajoutée fin août, ainsi que la seconde phrase de µI Tu trouveras plus loin le „Salut“ à Charles Cros ainsi aue divers changement à ‚Partage Formel‘ (24 août 1943, à Lély). Le manuscrit de „Salut“, texte demandé à Char par H. Parisot pour l’édition des Poèmes et proses de Cros qui paraîtra en 1944 chez Gallimard, est daté du 27 juin 1943. Le feuillet de corrections annoncé est celui qui a été relié dans l’exemplaire figurant sur ce feuilet, en effet la correction ‚épousent –_ propagent‘ („Louis Curel“) alors qu’un manuscrit de juillet a encore „épousent“, ainsi qu’une version de l’aphorisme µIX qui enregistre les corrections faites en juin. – les formes qui accomplissent l’échange des éléments, rétablissent une continuité sur fond d’V immensité attenants qui se longent métonymiquement et se prolongent métaphoriquemet l’un dans l’autre (le soleil enfoncé dans le bois de la mer) – les formes du retour qui, issues de la thétorique de l’anaphore font de la reprise d’une formule la vision d’un rythme, d’un accord insistant, persistant comme le ,mystère alternatif, mêlant le retour d’un invariant et des variables : La pente de l’homme …, de l’homme L’absence d’indice chronologique dégage l’écrit de la chronique, décante le cours du temps …
p. 220 : la date n’est négligée que pour rendre plus évident le devenir global …
p. 220 il y a une histoire … instant de la décision nous sommes allés et avons fait face (5) … le milieu militaire d’Alger … aux astres impersonnels
p. 220 inversion de l’ordre chronologique : le texte 87, message concernant l’homo dépôt d’Oraison, est des premiers jours de mai 1944, alors que le texte 99 (l’assassinat de l’infirme à Vachères) est de novembre 1943
p. 221 le livre a redisposé partiellement les notes initiales …
p. 221 suppressions de textes brefs, ébauches tenues pour insuffisantes note
p. 221 le fil qui peut courir d’un texte à l’autre est, pour la fin du
recueil, beaucoup moins net …
p. 224 Voix en retrait, supplément décalé, ou simple amorce de commentaire pour prendre plus de recul.
p. 225 La disposition de ces notes préserve la forme du , en restitue plus essentiellement le mouvement, débarrassé d’éléments devenus secondaires. Carnet dont le cours est le reflet d’une double dérive perpétuelle, cesse des événements imprévisibles, celle des réaction affectives infiniment variables
p. 225 : la chance : 79, 103, 152, 149; Deux traits minimaux caractérisent la note : sa brièveté qui garantit la fidelité à l’instant, signifie l’immédiateté de la transcription et l’indice d’une subjectivité – si impersonnelle soit-elle où l’événement retentit. D’une part leur ‚brièveté qui garantit la fidelité à l’instant … et leur subjectivité … où l’événement retentit.“
p. 226, Résistance ii : Traversée : I : ruptures dans l`énonciation, changements brusques des d‚cors et des figures disloquant la narration, pour mieux renvoyer, … travers la fragmentation de la repr‚sentation, au non-repr‚sentable, … l`irruption d`une force dans le langage p. 225
i somnambulisme et hypnose effacent l`opposition de l`homme et du monde naturel p. 226, Mathieu, tome i
Breton : représentation du monde comme < champ magnétique >
p. 226, Mathieu, tome I La disposition de ces notes préserve la forme du , en restitue plus essentiellement le mouvement, débarrassé d’éléments devenus secondaires. Carnet dont le cours est le reflet d’une double dérive perpétuelle, cesse des événements imprévisibles, celle des réaction affectives infiniment variables p. 225, ii J.C.Mathieu
p. 107 ii : René Char – à ce titre – n’evoque pas le poème. En effet, à partir de 1943 „l’ampleur du poème n’est plus possible, seul le laconisme de la note „affecté par l’événement“ survit précairement . „Confins“ Dehors la nuit (1937-1938)…
p. 106/107 Pléiade : Sera-ce toujours tout bénéfice au conservateur du phare le calendrier mis en pièces après quelque naufrage hilarant …
Découpant … Le calendrier vole en éclats …
p. 123 m ii : <…le calendrier le premier tué…> .
p. 123 Jean-Claude (Mathieu ii note Lely, 11 octobre 1939) : Figures anaphoriques : l element récurrent est le sujet < je > en tete, et la variable un predicat verbal au passe compose‚ …; enchainement de gestes, decomposition et traversee d`un temps ou d`un espace. … chaque geste du sujet deplie le champ metonymique des composants du calendrier … … voir note … succession, date initiale, lunaison, equinoxe; dans le cumul des passes composes, la violence se mue en temporalit‚ s`ouvrant sur le seuil d`un present, et le sujet qui enonce ses actes est travers‚ et change‚ par ce remaniement de la duree … p. 123 mathieu, ii